Devenir papa : accompagner maman durant la grossesse

Illustration réalisée par Caroline Attia

Quand on décide d’avoir un enfant, on cède parfois aux sirènes sociales, parfois à celles biologiques ; le désir est bien là. Puis à l’annonce de la grossesse, le père a donc 9 mois, parfois moins, pour se préparer à devenir papa et à trouver sa place.

Certains papa, Boris, Thomas, Gilles, David, Mehdi et Bakari, ont accepté de répondre aux questions de la Croix-Rouge. Comment l’ont-il vécu ? Comment se sont-ils impliqués pour trouver leur place ?

“Nous étions seuls dans notre histoire d’amour et bientôt nous serons trois.”

Accompagner la mère 

Tous ont géré l’aspect matériel et l’organisation concrète : déménager, réaménager l’espace, meubler sa chambre… Le plus difficile était bien plus subtile : comprendre la future mère, “bombardée par les hormones”. L’un d’entre eux raconte avoir fait la chasse aux mauvaises odeurs alors qu’un autre relate les troubles du sommeil de sa campagne. Pour l’aider à trouver le sommeil, il lui racontait des histoires de conte de fées, les mêmes qu’ils liront à leur future petite fille. Peu importe, tous confient qu’en prenant soin de leur femme, ils ont eu l’impression de prendre soin de leur bébé.

L’échographie : l’enfant devient réel !

Ils gardent une grande émotion de la première échographie : la mère n’est plus la seule à ressentir l’enfant ; ils peuvent eux aussi le voir. Trois d’entre eux confient que c’est à cet instant qu’ils ont eu la sensation de devenir père, et non à l’accouchement.

Le troisième trimestre : “à l’écoute de la vulnérabilité”

Le dernier trimestre a été complexe pour la plupart des papas. C’est à cette période qu’il a fallu rassurer leur compagne par une présence accrue. Seules et moins autonomes, elles ont eu du mal à s’acquitter de certaines tâches : porter des choses lourdes, se déplacer et même… mettre ses chaussures !  Les pères peuvent alors devenir leur source de stabilité. Car le congé maternité est parfois source de crise d’angoisse et de culpabilité. Être rassurée ; voilà un besoin que toutes les futures mamans connaissent et pour lequel les pères sont particulièrement attendus. Car un femme enceinte confiante est une future mère appaisée. 

Merci à Boris, Thomas, Gilles, David, Mehdi et Bakari d’avoir partagé leurs souvenirs de leur premiers pas de papa.

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