Enfants et écrans : comment les limiter ?
Un ordinateur, une télévision, un smartphone, une tablette, une console de jeux : les écrans remplissent notre quotidien et celui de nos enfants. Pourtant, il faut apprendre à les gérer et surtout à les limiter !
Entre 0 et 6 ans, l’enfant découvre le monde à travers ses sens, ses émotions et ses relations avec autrui. Autant d’apprentissages qui ont une importance fondamentale pour son développement. Les écrans font désormais partie de notre quotidien et il est parfois difficile de s’en passer. Aussi, il est essentiel d’apprendre à les apprivoiser car une surexposition des enfants aux écrans impacte leur développement psychomoteur et cérébral, avec pour conséquences des troubles de l’attention, du langage, du sommeil mais aussi des troubles relationnels.
Alors comment les gérer au mieux ? Faut-il les interdire ? Comment les limiter ?
Si l’on doit résumer et retenir quelques notions importantes concernant la gestion des enfants face aux écrans, trois recommandations méritent notre attention.
Les longues périodes passées devant un écran sont néfastes
Avant 3 ans, il est préférable d’éviter l’exposition des enfants aux écrans ou de la limiter le plus possible. L’usage de l’écran chez les enfants doit être associée à une durée prédéterminée ; plus les règles sont clairement énoncées avant le temps d’exposition, moins elles sont frustrantes pour l’enfant. Certains moments de la journée sont également à éviter, comme le soir avant d’aller dormir.
L’utilisation des écrans de façon passive n’a aucune valeur ajoutée
Lorsqu’un enfant est face à un écran, nous pouvons l’accompagner en décrivant les images qu’il observe ou faire un débriefing une fois la session d’écran terminée. Si l’histoire est connue, c’est aussi plus facile pour vous de mettre sur pause et de la commenter. D’ailleurs, un enfant aime voir et revoir la même histoire, il a besoin de temps, et qu’on lui explique, pour comprendre.
Le programme visionné est essentiel
Le choix du programme est aussi un temps d’échange et de discussion intéressant pour l’enfant. C’est d’ailleurs l’occasion de sélectionner des programmes courts pour qu’il ne soit pas frustré d’être interrompu. Plus vous anticiperez le visionnage, plus vous pourrez vérifier le contenu ; la plupart des programmes que nous regardons sans appréhension ne sont pourtant pas adaptés aux plus petits. Depuis 2002, la création de la signalétique jeunesse oblige les chaînes à apposer à l’écran un pictogramme indiquant l’âge à partir duquel un programme peut être regardé : tous publics, -10, -12, -16 et -18. Les contenus violents et choquants peuvent engendrer des troubles qui ne sont pas toujours visibles : difficultés à s’endormir, angoisse, banalisation de la violence, agressivité. Le visionnage des journaux télévisés n’est par exemple pas anodin ; la perception des enfants est différente de celle d’un adulte.
Afin de s’éloigner des écrans, pourquoi ne pas se promener en forêt ? Le contact avec la nature est essentiel pour l’enfant. Pour en savoir plus, rendez-vous ICI.
